Saviez-vous que l’anxiété a maintenu l’espèce humaine en vie jusqu’à aujourd’hui et c’est une réponse normale de notre cerveau devant des stimulis ? En fait, nous utilisons normalement le terme «Instinct de survie».
Toutefois, à notre époque et surtout au Québec, l’instinct de survie «primitive» n’est plus utilisé comme il y a 20 000 ans. Alors, l’instinct de survie est sous-utilisé, mais notre cerveau nous envoie tout même des signaux et cela se transforme en anxiété.
Le défi est d’apprendre à reconnaitre la bonne vs la mauvaise anxiété et de le contrôler dans une époque où nous n’avons plus besoin de chasser pour manger ou de survivre aux lions et autres prédateurs dans la forêt.
Explication scientifique :
L’anxiété est une réaction naturelle face à un danger perçu, qu’il soit réel ou imaginaire. Elle est étroitement liée à l’instinct de survie, un mécanisme fondamental qui a évolué pour nous protéger des menaces.
En situation de danger, l’instinct de survie déclenche une cascade de réactions physiologiques et psychologiques : accélération du rythme cardiaque, augmentation de la respiration, libération d’hormones de stress, etc. Ces réactions visent à préparer le corps à combattre ou à fuir, augmentant ainsi nos chances de survie.
L’anxiété peut être considérée comme une forme exacerbée de cette réponse de survie. Lorsque l’anxiété est disproportionnée par rapport à la menace réelle, elle peut devenir problématique et perturber notre fonctionnement quotidien.
Cependant, il est important de noter que l’anxiété peut aussi jouer un rôle positif en nous alertant des dangers potentiels et en nous incitant à prendre des mesures pour nous protéger. C’est lorsque l’anxiété devient excessive et incontrôlable qu’elle devient un trouble nécessitant une prise en charge.
